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UN AUTO EDITEUR QUI FAIT PARLER DE LUI … SEBASTIEN DELANES …

Sébastien Delanes, un écrivain libre

Frappé par le chômage à 47 ans, un passionné de lecture et d’écriture a donné jour à un premier roman. Le succès est là.

«A12 ans, je lisais tout Jules Verne ; à 15 ans, j’adorais Jack London, Barajavel. J’ai tout le temps un livre à la main, des romans, des ouvrages scientifiques ».

À 47 ans, Antoine Giat le commercial est devenu Sébastien Delanes dans le monde de l’édition. « Je préfère ne pas mélanger les genres ; je suis le même homme mais pas dans les mêmes contextes », glisse-t-il.

Son premier roman, « Les âmes libres », fait l’objet d’une 3e réédition, soit 3 fois 500 exemplaires. Deux autres romans sont écrits, achevés, en attente d’édition ; un quatrième est en cours d’écriture.

« J’étais commercial, dans de nombreux domaines, notamment le médical. Le chômage m’est tombé dessus. C’est toujours un coup dur. Alors je me suis dit que j’allais essayer de faire d’un mal un bien et me suis mis à l’écriture d’un roman. J’ai toujours écrit, j’ai des notes partout chez moi, mais là, il s’agissait de publier ».

Antoine-Sébastien a voulu éviter le piège de l’amateurisme. « J’ai mis en place une sorte de comité de lecture avec des gens de ma connaissance aux goûts littéraires variés, auxquels j’ai présenté le manuscrit. Puis j’ai fait appel à un correcteur professionnel, car cela ne s’improvise pas. De même pour la couverture qui a été réalisée par un graphiste ».

Restait à trouver un éditeur. Six ont répondu « non ». Sébastien Delanes ne fut pas surpris, au fait des arcanes de l’édition. Il avait la parade prête.

« Je n’ai pas insisté et me suis autoédité via le statut d’auto-entrepreneur. Aujourd’hui, je peux dire que tout va bien et que l’accueil du roman est bon : j’en ai vendu un millier, je réalise un nouveau tirage de 500 ».

Peut-on vivre de ce type d’activité d’édition ? « Le livre est vendu 19,90 €. Chaque exemplaire coûte 5 euros à fabriquer. Le diffuseur (grandes surfaces culturelles, maisons de la presse), retient 30 à 35 %, donc autour de 7 euros ; j’ajoute une perte d’un euro pour les livres abîmés et la communication. En gros, il me reste autour de 5/6 euros par livre vendu, sur lesquels je dois acquitter mes charges d’autoentrepeneur. En conclusion, on peut commencer à envisager d’en vivre à partir de 4000 exemplaires vendus ».

Inquiétante Arcachon

L’intrigue des « Âmes libres » démarre à Arcachon, à la Ville d’hiver. « Cet endroit est magique ; il m’a toujours fasciné et impressionné ». On y découvre 9 corps sans vie qui ne portent aucune blessure apparente. Un policier ex-star de la Crim’, sorti du circuit depuis un an, revient sur cette affaire. Avec le concours d’une inspectrice, Sandrine Servier. Quelle sorte d’adversaire les 2 flics, aux personnalités troubles, vont-ils affronter ? L’enquête va les conduire d’Arcachon à Genève, de Genève à Lugano, jusqu’à Singapour. Sur 498 pages.

L’écriture est fluide, simple, dynamisée par de nombreux dialogues. Un texte récréatif, donc, « avec une fin plausible et heureuse », précise l’auteur.

Les autres romans de Sébastien Delanes (à paraître, on l’a dit) n’ont rien à voir avec le premier. L’un se situe en Amérique lors de la guerre de Sécession ; l’autre à La Rochelle ville depuis laquelle un marin part dans une odyssée fantastique.

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