Interview en compagnie de l’écrivain Laurent SCOTTI

COPY-MEDIA, soucieuse du développement culturel est heureuse de compter parmi ses clients un nouvel auteur de roman. Ce jeune écrivain d’une cinquantaine légèrement grisonnante, vient de terminer son 1er roman. Laurent SCOTTI était invité il y a quelques jours par Julia POULY pour une interview en visio afin d’évoquer son roman « La séparation de corps ».

JP- 300 pages pour un premier roman, comment l’idée d’écrire a-t-elle germé?

LS- Eh bien, en fait c’est une idée que j’avais un peu laissé tomber. J’écrivais des nouvelles quand j’avais 20 ans, puis j’ai oublié de continuer avec les trépidations de la vie. En 2019, je faisais un tour du monde, une amie m’a dit : « tu devrais fait un blog de voyage, de la sorte nous pourrions suivre tes journées de voyage à distance ». C’est comme ça que le plaisir d’écrire m’est revenu.

JP- vous voulez dire que quand vous étiez au Chili ou à l’Ile de Pâques ou à Tahiti ou en NZ, vous faisiez des résumés de voyages en direct sur le net ?

LS- oui tout à fait, en fait je me suis pris au jeu, c’était très agréable de raconter mes journées. J’en profitais pour présenter ce qui m’entourait mais surtout, je décrivais ma façon de vivre les choses, souvent avec une touche d’humour, de dérision.

JP- et votre blog existe toujours ? Il a du succès ?

LS- oui, il est disponible facilement, il suffit de taper sur Google « les éditions de la Fourberie ». J’en ai profité pour y adjoindre par la suite des articles sur Dinard, Saint Lunaire et même des articles sur des réflexions plus large comme « la courbe du bonheur » ou « la téléportation »,« le dernier confinement » pour n’en citer que trois. En moins de deux ans c’est plus de 13000 visiteurs sur le site, ça a l’air de plaire.

JP- et comment passez-vous de cette expérience à un livre, un vrai roman, une histoire qui emmène les lecteurs page après page ?

LS- eh bien paradoxalement assez facilement, en fait j’avais commis pour me faire plaisir une nouvelle de 20 pages environ en me disant qu’il fallait que j’explore autre chose. Ma voisine à laquelle je venais de la soumettre, me dit en souriant :« ce n’est pas une nouvelle, c’est nul ! Une nouvelle ce n’est qu’une page ou deux, alors soit tu réduis le format soit tu écris un roman ».

JP- elle vous avait légèrement bousculé peut-être ?

LS- tout à fait, elle me lançait un défi clairement ou plus exactement elle agissait de façon plus subtile, elle m’obligeait à me lancer à moi ce même défi ce qui était plus insidieux voire plus malin.

JP- Défi de taille effectivement que vous avez relevé si j’en juge par votre roman que je tiens en main, comment vous êtes-vous lancé dans l’aventure ?

LS- eh bien en fait, j’avais un avantage, je ne dors pas beaucoup la nuit aussi j’avais du temps au calme pour y travailler. J’ai repris mes 20 pages et les ai travaillées et encore travaillées afin de trouver un chapitre 3, puis le 4 et j’ai bossé et encore bossé… vous connaissez la citation de Boileau : « 100 fois sur le métier, remettez votre ouvrage … »

 

JP- vous avez fait une sorte de plan pour le déroulement de l’histoire ?

LS- oui et non, je savais comment le roman se terminait, j’avais décidé rapidement des grandes lignes et des personnages.

JP- et alors, vous écriviez toutes les nuits ?

LS- presque en effet, les choses avançaient raisonnablement page par page, chapitre par chapitre. Ma voisine lisait, corrigeait les coquilles et réclamait à corps et à cris le chapitre suivant ! Elle piaffait et grattait du sabot !

JP- ah vous aviez la pression alors ?

LS- oui c’est presque ça, à peine avait-elle lu un chapitre qu’elle réclamait la suite de l’histoire, c’était presque devenu un jeu, le jeu du « rendez-vous de lecture du chapitre suivant » et ce une ou deux fois par semaine quand j’étais inspiré.

LP- et alors, combien de temps cela vous a-t-il pris pour écrire tous ces chapitres ?

LS- eh bien, en fait, les choses allaient assez bien. J’y pensais à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, je prenais des notes, corrigeais, améliorais, faisais évoluer tout ça dans ma tête et mettais en forme quand le silence et le noir de la nuit m’entouraient. La nuit est parfaite pour cet exercice quand tout autour de vous, règnent le calme et l’ombre.

JP- à vous écouter cela semblait presque facile ?

LS- oh non ! J’avais l’impression de me vider à chaque fois, un peu comme si, alors que mes doigts couraient sur le clavier, mon énergie s’écoulait au travers de mes mains.

JP- vous qui habitez au bord de la mer, vous voulez dire que vous aviez un cap à tenir et que la drisse de grand-voile vous brûlait les doigts sous la puissance du vent pour prendre une analogie marine ?

LS- oui un peu, et pour continuer sur le même thème, il me fallait savoir quand sortir le spi pour jouer avec les vents de l’inspiration et gonfler la voilure, et pour paraphraser le chanteur, ce n’est pas l’homme qui prend la mer, mais la mer qui influe les choix du romancier.

JP- une partie du roman se passe à Saint Lunaire. Vous avez donc troqué votre costume contre des docksides et un vieux ciré jaune durant le temps de l’écriture, une dernière question, que peut-on vous souhaiter ?

LS- eh bien… comme vous avez compris j’ai créé une société d’éditions, les « Editions de la Fourberie », aussi le mieux qui puisse m’arriver est de vendre de nombreux exemplaires de mon roman et qu’il plaise à nombre de lecteurs.

 

Quelques commentaires des lecteurs sur le roman:

Valérie de Rennes :

« L’intelligence pétillante était presque perturbante au début … et puis j’ai ri, j’ai souri, j’ai eu les larmes aux yeux, j’ai eu de l’empathie. J’aime bien me sentir vivante »

 

Marielle de St-Lunaire :

« Plutôt déstabilisée par la puissance de l’histoire dans le bon sens comme dans le pire…

J’ai ressenti beaucoup de plaisir à parcourir ce roman, cette envie toujours d’en découvrir plus à chaque page, le style, l’humour, les émotions et les relations humaines… tellement authentiques. »

 

Jacques de Rouen :

« Vraiment chapeau ! j’ai mis quelques pages à me mettre dans l’histoire, après j’ai été pris par le style, il semble que ce soit bien le style de l’auteur… il parait que le style c’est l’homme. Il y a des passages que j’ai particulièrement aimé, la chasse aux champignons, la Sicile j’ai aimé aussi les personnages et cette façon de les rendre attachants. Félicitations, il y a un beau boulot, le résultat est vraiment bien ! »

 

Dominique de Nice :

« J’ai dévoré le roman et beaucoup apprécié les différentes atmosphères et époques de vie du héros. J’ai parfois eu le cœur serré. Bravo pour ce coup de maître ! »

 

Pour COMMANDER le roman « LA SEPARATION DE CORPS – de Laurent Scotti, achetez-le en ligne sur :

www.leseditionsdelafourberie.fr