Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Ce n’est pas toujours évident de parler de soi ! Je m’appelle Pierre, et j’ai posé mes valises en région toulousaine il y a 13 ans, après avoir grandi à Grasse et passé 11 ans en région parisienne.
L’année 2020, comme pour beaucoup, a été un tournant. Elle m’a poussé à repenser mes choix de vie. C’est ainsi qu’en 2022, avec mon épouse, nous avons entrepris un périple de 15 mois à travers l’Europe en van. L’objectif ? Prendre le temps de réfléchir à notre avenir professionnel. Beaucoup de voyageurs nous avaient prévenus que ce voyage nous transformerait.
Je n’imaginais pas à quel point ils avaient raison.
Au retour, la décision était prise : ma passion de l’image allait devenir mon prochain métier.
Donc, après une carrière de 25 ans comme informaticien, de la petite PME au grand groupe industriel, je me suis donc réorienté vers l’image, qu’elle soit photo ou vidéo.
Qu’est-ce qui vous a inspiré pour écrire ce livre ?
On est alors fin 2023 et je cherche une idée de « gros projet photo » à mener. J’hésite entre un livre de photos et une exposition mais je n’ai pas de sujet clair.
Toujours fin 2023, le monde paysan est en colère. C’est ce qu’on voit dans tous les journaux.
De mon côté, je venais de faire un reportage chez un agriculteur dans le Cantal. Certes, tout n’était pas facile pour lui, mais lors de notre rencontre, il y avait beaucoup de sujets de satisfaction et une passion incroyable à partager.
J’ai trouvé au regard du traitement médiatique, que la passion des agriculteurs, leur envie était occultée par « les mauvaises nouvelles » de la profession. Certes les problèmes sont réels, mais il n’y a pas que ça à dire et à montrer.
Le sujet était là : Quoi de mieux que de composer un livre de photos couleur et noir et blanc sur le monde agricole d’aujourd’hui ? Le monde agricole trop discret que l’on n’entend jamais et qui se passionne pour son métier.
C’est ainsi qu’est né « Dès l’Aurore » – Immersion chez 9 familles d’agriculteurs français.
L’inspiration est venue directement des rencontres. En effet, quand je me suis lancé dans le projet « Dès l’Aurore », je savais que je voulais passer du temps avec des agriculteurs pour montrer leur savoir-faire, mais je ne m’étais pas fixé de ligne éditoriale.
Pas de ligne éditoriale car je ne voulais pas faire du journalisme et arriver chez les participants avec une idée préconçue de l’ouvrage, avec des questions préétablies et une marche à suivre. Je souhaitais le plus de naturel et de réalisme possible.
J’ai donc rencontré des agriculteurs et commencé les reportages photos, en suivant le déroulé de leur journée, quelle qu’elle soit, sans savoir trop ce que le livre allait donner.
Mais dès les premiers reportages, ce qui en est ressorti, c’est l’intensité des rencontres avec des gens incroyables, généreux et authentiques. Des passionnés par leur métier qui ne comptent pas les heures et qui partagent leur savoir avec plaisir.
Donc, sans forcer le trait des reportages, je les ai enchaînés et laissé dériver doucement le livre vers la rencontre avec les familles, l’immersion dans une journée avec eux.
L’approche photographique a été très minimaliste : Pas de préparation spécifique des rencontres. J’ai privilégié des images non posées, prises sur le vif pour qu’elles soient le plus naturelles possible.
La beauté de la simplicité. Toujours.
Concernant le traitement des images, je suis resté fidèle à l’esprit initial et je n’ai pas opéré de retouche. Les seules images travaillées sont celles qui ont été imprimées en en noir et blanc.
L’inspiration a été fournie par les rencontres, et le livre a suivi ce fil d’ariane.
Expérience avec Copy-Média ?
Quand on se lance dans l’impression d’un livre photo, il faut gérer 2 aspects délicats et compliqués pour un débutant dans l’édition :
– La mise en page technique des textes et des images (marges, fond perdu …)
– Le respect des couleurs et l’exposition des images (trop sombre, trop clair).
Un livre de photos est un peu plus compliqué à imprimer qu’un roman car il combine le texte et les images. Ma grande crainte était d’avoir un mauvais rendu des couleurs et de l’exposition des photos sur le livre final.
Je cherchais donc un imprimeur qui puisse imprimer un livre qualitatif, mais aussi qui puisse m’aider sur les questions techniques de base que tous les débutants se posent, tant sur la construction du livre que sur le respect des couleurs des photos.
Enfin, je souhaitais faire imprimer en France, au vu des valeurs que je défends dans le livre. Ce point n’était pas négociable.
Après une discussion avec un photographe qui avait publié des livres, j’ai contacté Copy-Média, juste pour voir. Le courant est passé tout de suite.
La réactivité de Magalie pour répondre aussi bien aux questions techniques que commerciales a été sans faille. Et quand la question était trop technique, j’avais une réponse d’expert qui venait directement des équipes de graphistes de Copy-Média.
Il y a aussi un petit guide très pratique sur leur site internet qui indique pas à pas ce qu’il faut faire pour que « ça sorte bien ». La plupart des questions que l’on se pose sont expliquées dedans. Il y a même les aspects légaux à ne pas négliger quand on souhaite vendre son ouvrage.
Comme la prestation s’effectue totalement à distance, afin de pouvoir se faire une idée de la qualité des papiers, on reçoit un colis avec des échantillons de tout ce que Copy-Média fait. C’est simple de se projeter.
Enfin, avant de faire imprimer plusieurs dizaines d’exemplaires, on reçoit un « bon-à-tirer » : un livre papier qui est l’exacte réplique de ce que sera le futur livre. Il n’y a pas plus rassurant pour contrôler les couleurs des images et éviter d’être déçu par un mauvais réglage.
Le service client a fait toute la différence. Et la qualité des livres est à la hauteur des attentes.
C’est donc en conclusion une bonne première expérience dans le monde de l’édition.
