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E-PDF vs EPUB

QU’EST-CE QU’UN E-PDF ?
Un E-PDF (E pour Electronic) est un PDF optimisé pour l’écran (de préférence l’ordinateur et non les smartphones). La définition sera descendue (entre 72 et 120 dpi), la colorimétrie est en RVB, ce qui allégera le poids du fichier. On peut y rajouter une table des matières interactive (signets qui amènent aux pages correspondantes), une lecture en plein écran comme un livre ouvert et une protection par mot de passe. Si l’E-PDF contient beaucoup d’images, il sera difficile de descendre à moins de 5 Mo.

QU’EST-CE QU’UN EPUB ?
EPUB (format de fichier extension .epub) est un livre électronique (eBook) standard pour l’International Digital Publishing Forum (IDPF). D’autres extensions existent pour les eBook comme le .mobi, .fb2, .oeb, .lit, .lrf…
EPUB est conçu pour qu’un lecteur d’eBook puisse optimiser le texte pour un dispositif d’affichage particulier. Techniquement, il est conçu comme un bon site Internet, qui s’adapte aux dimensions de vos téléphones, tablettes, TV et autres écrans. Par conséquent, il est composé comme un .zip, avec plein de fichiers joints et codage HTML.

Un bon EPUB intègre des images optimisées (vectorielles ou toutes petites), a un texte riche en style de caractères, une présentation claire et aérée, et SURTOUT s’adapte à un large panel d’écrans. Les différents supports pourront aussi paramétrer et personnaliser l’affichage (par exemple : agrandir la taille des caractères ou sur un fond noir, paysage ou portrait). De plus, il y a des métadonnées précises à remplir : nom de l’auteur, titre du livre, l’ISBN (différent du support papier), le prix du livre… Un mauvais EPUB crée des blancs, le texte se colle aux bords de l’écran, gère mal les styles de caractères, n’a pas de sommaire, a même des numéros de pages qui se promènent, ou encore, les caractères à accents sont remplacés par des glyphes…

Comparaison des paramètres entre un E-PDF et un ePUB sur écran d’ordinateur
[su_youtube url= »http://youtu.be/-SDJz6Zt4ho »]

TOP5 des erreurs à éviter : PARTIE 2/2

3 : La colorimétrie

Tout dépend malheureusement de vos outils utilisés pour la mise en page. Les logiciels tels que Word ou OpenOffice (bureautique familière) reconvertissent vos couleurs en RVB. Si vous souhaitez un résultat optimal, il faut utiliser des logiciels professionnels pour vos images-sources (tel que Adobe Photoshop), les convertir dans un profil colorimétrique adéquat aux imprimantes, les travailler sur un écran calibré. Puis ensuite, il ne faut pas que le logiciel de mise en page vous gâche toute la préparation. De même, un logiciel tel que Adobe Indesign, conservera vos réglages et fera une bonne conversion des couleurs à l’export du PDF.

Quels sont les dangers : lorsqu’une image est en RVB, les couleurs ont tendances à être fluos, saturées et nombreuses… Il y a plus de couleurs en RVB qu’en CMJN, la quadrichromie pour l’impression. Les résultats sont surprenants car quelques couleurs ne sont pas reproductibles en impression, à moins d’utiliser des encres spéciales comme des Pantone (tels que les turquoises, les jaunes fluos…).

4 : La résolution des images

Le piège est de se servir sur Internet. C’est un lieu où règnent les images en basse définition (libres de droit évidemment), optimisées pour être légères et visibles sur un écran qui est à 72 dpi. Or, l’impression exige du 300 dpi minimum sur une image à la bonne dimension (non agrandie).

Notre conseil : si vous avez un logiciel d’image, bien travailler à l’échelle 1:1 du format final, à 300 dpi, voire plus. Si vous avez un doute, vérifiez le PDF en zoomant à 400 % sur votre écran : si vous voyez trop de pixels ou un effet escalier, dîtes-vous que ces défauts vont se voir à l’impression. Le piège est l’écran…

5 : Les marges

Un autre piège pour le service PAO est la largeur des marges dans un livre, ou la marge de sécurité sur les autres imprimés (flyer, marque-page…). N’hésitez pas à utiliser la symétrie et l’espace pour un confort de lecture ! Souvent, la logique est de mettre la marge côté reliure (petit fond ou gouttière) soit plus large que celle du côté extérieur. Oui, mais en symétrie entre les pages. Pensez au recto/verso et aux vis-à-vis. Et vous graphistes, n’oubliez qu’une coupe parfaite n’existe pas (voir erreur n°2), pensez à ne pas mettre des éléments trop près des bords qui risqueront d’être rognés.

Rappel : Notre conseil pour les marges en vis-à-vis sur Word. 

Voici les conséquences en vidéo >
[su_youtube url= » https://youtu.be/JqYMePSIpdw »]

TOP5 des erreurs à éviter : PARTIE 1/2

1 : Les polices non incorporées dans les PDF

Si vous enregistrez trop vite votre mise en page en PDF sur un logiciel de bureautique (type Word), les polices de caractère, surtout les fantaisistes, paraissent très bien à l’affichage écran. Mais…

…En réalité, c’est de l’apparence… Si vous utilisez une police ou des caractères spéciaux, il est probable d’avoir des surprises à l’impression. Notre service PAO (publication assistée par ordinateur) contrôle ce piège et force l’incorporation des polices à l’aide de logiciels professionnels.

Rappel : Notre conseil pour incorporer les polices. Pour éviter cela, il faut cocher une case spéciale « Incorporer la police » lors de l’enregistrement du PDF, ou exporter en PDFx1A 2001, ou tout vectoriser en amont. Comme la vidéo l’indique, pour vérifier si les polices sont incorporées : ouvrez votre PDF sur Acrobat, faîtes >FICHIER>PROPRIÉTÉS et allez sur l’onglet POLICES. Il faut que les typos soient incorporées même en jeu partiel.

2 : Quand il manque les fonds perdus…

Et pourtant si nécessaire ! Vous, concepteur d’images ou maquettiste, n’oubliez pas le façonnage de votre produit ! Lorsque vous préparez une maquette avec une image (ou fond uni, etc…) allant jusqu’au bord, n’oubliez pas les 3 mm de fonds perdus qui seront massicotés. Sinon vous serez (re)déçu de l’imperfection de ce monde… Les machines et les hommes ne peuvent pas couper précisément sur les repères…

Rappel : Notre conseil pour concevoir les fonds perdus. Prévoyez des images et du fond plus grand que le format final de votre produit.

Voici les conséquences en vidéo >
[su_youtube url= »https://youtu.be/SMUyUbF1kTg »]

3.2.1. VECTORISEZ !

La vectorisation consiste à transformer une image constituée de pixels en un objet graphique composé de vecteur tels que des surfaces, des points ou des lignes. Par conséquent, contrairement aux images pixelisées, nous pouvons agrandir le visuel vectoriel à l’infini sans voir apparaître un effet « escalier » sur les bords. Les contours resteront toujours lisses.

Les objets tels que des logos, pictogrammes, dessins stylisés sont souvent en basse résolution (mal conservé), ou scannés à taille réelle (dessins). Vous ne pourrez pas les exploiter en les agrandissant ou positionnant sur des formats plus grand.

Il existe des logiciels avec des paramétrages précis pour vectoriser une image plus ou moins complexe (exemple : Adobe ILLUSTRATOR, Inkscape (logiciel libre). Une fois l’image vectorisée, il faut l’enregistrer sous le format : Postscript, PDF, Adobe Flash, Illustrator ou le SVG.

>> Aide sur le logiciel Adobe ILLUSTRATOR.
>> Aide sur le logiciel Inscape.

Et voici une liste de sites qui proposent des visuels vectoriels prêt à être utilisé :
>> Freebie, Freepik

Tutoriel Vidéo

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Faire la pagination sur Word

Les pages de droite portent toujours un numéro impair. Les chapitres débutent sur une page de droite et les pages de gauche, à l’inverse, portent toujours un numéro pair. Souvent, il faut caler le début de chapitre en rendant cette page paire vierge.

Comment ne pas paginer les premières pages ? Et comment personnaliser le folio de votre document  ?

Pour ne pas numéroter la première page de votre document, créez d’abord votre pied de page. Pour cela, allez dans l’onglet « Insertion », puis « Pied de page ». Choisissiez l’un des pieds de page par défaut centré, vous ferez la modification « aligner à droite pour les pages impaires et aligner à gauche sur les pages paires ».

Puis, si vous restez dans le pied de page, vous remarquerez un nouvel onglet : « Création ». Dans cet onglet, vous avez la possibilité de cocher la case « Première page différente ». Vous remarquerez également la case « Paires et impaires différentes ».

Si vous souhaitez commencer le numéro de page par 1, choisissez 0, si vous souhaitez commencer par 2, choisissez 1 et ainsi de suite.

Pour personnaliser la police, la couleur et l’alignement, double-cliquez sur le bloc en bas d’une des pages de votre document. Vous aurez accès à la personnalisation de la pagination. Ne pas oublier de rester symétrique entre page paire et impaire.

Les marges et gouttières de vos livres

Les marges sont les espaces blancs autour de votre mise en page, entre le bord du texte et le bord du papier. Plus elles sont grandes, plus la lecture sera aisée. Dans la limite du raisonnable bien sûr !

Voici comment régler dans votre fichier Word (Open office fonctionne dans la même logique) les marges mais aussi les gouttières (marges du côté de la reliure). Cette dernière doit être plus large que la marge extérieure, traditionnellement. Pourquoi ? Plus vous avez de pages, plus celles-ci se bombent. Par conséquent, il est difficile de lire un texte trop proche de la reliure. Il faut donc créer une gouttière plus large que l’extérieur et symétrique.

  1. Sous l’onglet Mise en page, dans le groupe Mise en page, cliquez sur Marges.
  2.  Sélectionnez Pages en vis-à-vis pour des pages en regard (comme un livre avec une impression en recto/verso, et non comme une lettre). Votre mise en page sera donc symétrique :

Remarque : lorsque vous choisissez  Pages en vis-à-vis, la marge de « gauche » et la marge de « droite » deviennent « Intérieur » et « Extérieur« . Mettez la même valeur. C’est dans la case « Reliure » où vous indiquerez la petite marge supplémentaire pour élargir la gouttière. Un damier se crée dans les miniatures schématisées pour vous signaler la symétrie.