Contenu WordPress

Ceci est le template de fallback pour le contenu.

10.000 ème commande

Ce mois-ci, nous avons franchi le cap des 10 000 commandes depuis la création de l’entreprise il y a plus de 17 ans maintenant. Passée dans le cadre d’un contrat d’impression conclu avec les éditions LPHE, cette commande porte sur la fabrication de 390 exemplaires représentant un total de 542 100 pages imprimées.

Merci à tous pour votre confiance et votre fidélité

Le Roi Merveilleux de Nicolas Rignault

Lorsque j’ai ouvert Le Roi Merveilleux, s’inspirant des légendes arthuriennes, je m’attendais à quelque chose d’assez classique. Cependant, dès le premier chapitre, dans le dialogue entre le roi Loth et son épouse, on retrouve des éléments de la série télévisée Kaamelott.

Mais ne vous attendez pas à une histoire joyeuse et drôle. Il n’en est rien. Guenièvre est nymphomane, Perceval ne fait aucunement confiance à Arthur, ce dernier étant vraisemblablement trahi par ses sœurs, Merlin semble bien mystérieux. Bref, chaque personnage cache une noirceur qu’il ne peut dévoiler. Officiellement, ils se doivent d’être beaux et d’imposer leur puissance.

La force de l’auteur, Nicolas Rignault, est de ne pas placer l’histoire dans une époque précise.Par exemple, les personnages fument et vont à l’opéra… Le mythe du roi Arthur s’en trouve rafraichit. Ainsi, on ne peut classer cette œuvre dans une case bien définie. Les genres se mélangent : on trouve de la fantasy, du merveilleux, qui s’ancrent dans un univers industriel du début du XXème siècle.  L’écrivain a également une capacité incroyable à rendre les protagonistes empathiques, en sondant ce qu’ils sont intérieurement.

Un livre pour ceux qui aiment être dépaysés et qui n’ont pas peur de tomber dans une OLNI (Œuvre Littéraire Non Identifiée).

Incroyablement frais et innovant, ce livre est un petit bijou que je vous invite à découvrir rapidement.

Achetez ce livre ici

Conseils pour percer dans le milieu professionnel de l’édition jeunesse

À l’occasion du Salon du Livre et Presse Jeunesse qui va se dérouler à Montreuil du 28 Novembre au 3 décembre prochain, nous avons posé plusieurs questions à Christophe Loupy, dirigeant la publication du Guide Édition Jeunesse 2013. Edité par de grandes maisons d’édition en France et à l’étranger, traduit dans une quinzaine de langues, Christophe Loupy met depuis des années son expérience d’auteur au service des autres. Ce guide-annuaire de 500 pages accompagne depuis plus de 10 ans les auteurs en devenir en distillant conseils et adresses utiles.

1/ D’après vous, quelles sont les qualités d’un bon livre jeunesse ?

Les qualités requises sont nombreuses. Tout d’abord, il y a l’histoire. Elle doit captiver le jeune lecteur. Par ses héros, tout d’abord, auxquels il pourra s’identifier facilement. Par l’enjeu aussi. Une histoire captivante est une histoire qui possède un fort enjeu (Le grand méchant loup mangera-t-il les trois petits cochons ? Indiana Jones parviendra-t-il à trouver l’Arche d’Alliance avant les nazis ?). Par le méchant (ou l’adversité), car plus le méchant est fort, terrible, plus les obstacles sont difficiles à franchir, plus le lecteur tremble et a envie d’avancer. Par la structure de la narration, aussi, en construisant une courbe dramatique (ou dynamique) autour de pivots (rebondissements) forts. Les pivots réorientent l’histoire dans des directions inattendues, surprennent le lecteur, le captivent en retenant toute son attention jusqu’au dernier acte où tout s’accélère. L’enjeu du début est maintenant en équilibre sur une corde raide. C’est une course contre la montre, une tension qui monte dans les yeux du lecteur jusqu’au dénouement, un final qui éclate comme un feu d’artifice.

Mais les qualités d’un bon livre de jeunesse sont également techniques : une écriture adaptée à l’âge du lecteur, à son niveau de lecture et de compréhension, de belles descriptions, de bons dialogues, une mise en scène efficace, des personnages bien dimensionnés et attachants…

2/ En autoédition, est-ce que la distribution de livres jeunesse a des spécificités particulières ?

Les meilleurs terrains de vente pour l’auteur autoédité sont, à mon avis, internet et les salons du livre. Si vous êtes connus localement, vous pourrez peut-être placer quelques livres en dépôt chez votre libraire de quartier (qui le fera par sympathie) mais le circuit normal des librairies bouché par les maisons d’édition. Créer son site internet et faire le buzz par les réseaux sociaux peut vous faire vendre, surtout si vos livres sont originaux. Pour les plus courageux, parcourir la France à travers les salons du livre peut être payant. Sur un salon, vous touchez des amoureux du livre. Les familles sont là pour découvrir les nouveautés et bien souvent repartent avec un livre. Si vous avez du bagout et un bon emplacement (pas toujours payant, selon les salons), votre journée peut être très lucrative.

3/ De plus en plus de livres sont autoédités ? Observez-vous le phénomène dans l’édition jeunesse ? Quel est son avenir selon vous ?

Oui, l’autoédition se développe dans tous les domaines de l’édition. C’est une bonne chose. Chaque auteur peut s’exprimer et chaque lecteur peut trouver le livre qu’il cherche. Je pense qu’avec le développement d’internet et des réseaux sociaux, il est de plus en plus facile de donner une visibilité à sa production. En référençant ses livres sur des plates-formes comme Electre ou Dilicom, on peut vendre sur toutes les librairies en ligne.

Les maisons d’édition n’ont pas la capacité d’éditer tous les bons textes. Ils ne sélectionnent que les meilleurs (à leurs yeux). De plus en plus de personnes se mettent à produire, à créer de bonnes choses et l’autoédition va absorber tous ces livres de qualité que les professionnels n’ont pas pu éditer. Quelle chance, pour nous lecteurs, de pouvoir y avoir accès sur la toile maintenant.

 

Faisons le point sur la distribution des livres en France

Présentation générale : Commençons par rappeler la répartition de la chaîne de valeur du livre sur le graphique ci-joint. La distribution/diffusion représente environ 20 % du prix d’un livre, avec une répartition de 5% environ pour le diffuseur et de 15% pour le distributeur. « La différence entre la distribution et la diffusion est bien souvent mal comprise. (…) Le distributeur s’occupe des aspects logistiques. Il est responsable de la réception et de l’entreposage des livres (…) Le diffuseur prend en charge les aspects commerciaux. Il a la responsabilité de la sollicitation des clients et de la représentation. » (Pensez autoédition, Marcel Longchamps, p153).

En France, comme d’habitude, ce n’est pas clair et de nombreux acteurs sont distributeurs / diffuseurs. Certains appartiennent aux maisons d’édition qui ont développé leurs propres réseaux. Il est donc difficile, voir impossible en tant qu’indépendant de les convaincre de vous distribuer. Pour en savoir plus, je vous conseille le site du Syndicat National de l’Edition (SNE).

L’interview de Michel Charpentier, PDG de Charpentier Diffusion/So.Bo.Di, est très intéressante sur la complexité et les contraintes du travail d’un diffuseur/distributeur.

Où se vendent les livres ? : Ces dernières années la répartition des ventes de livres au lecteur final a beaucoup évoluée. Entre la part de plus en plus importante prise par la distribution par internet et son leader Amazon, l’émergence de l’auto-édition avec sa vente directe et le développement des rayons « librairie » dans les grandes surfaces et magasins spécialisés, le réseau traditionnel des libraires a beaucoup souffert, avec les fermetures retentissantes de très grandes enseignes comme Borders aux USA. Ci-joint un graphique donnant une répartition des réseaux de ventes sur l’année 2011.

Dilicom : Beaucoup d’éditeurs utilisent un système de prise de commande automatisée par informatique (EDI pour Echanges de Données Informatisées), cette prestation est centralisée pour la plupart d’entre eux par la structure DILICOM. Vous trouverez d’ailleurs sur leur site un moteur de recherche des principaux distributeurs par régions, villes ou codes postaux. Vous remarquerez que de nombreuses maisons d’éditions ont créé leurs propres structures de diffusions pour échapper au regroupement des grosses maisons.

Le code-barre (EAN13) : Votre numéro ISBN fourni par l’AFNIL, vous permet de créer un code-barre à insérer sur la couverture au dos de votre livre. Sans ce code-barre il n’est pas possible d’automatiser le traitement de vos livres dans les entrepôts des distributeurs, il est donc indispensable.

La distribution le point le plus compliqué !

Et oui pas de surprise, le résultat de notre dernier sondage est sans appel ! La distribution de vos livres est le maillon faible de l’auto-édition. 78% d’entre vous considère cette étape comme la plus compliquée, nos équipes travaillent actuellement à la mise en place de la nouvelle boutique en ligne pour vendre vos livres papiers et leurs versions ebook. Cette boutique ouvrira d’ici la fin de l’année.

Et comme à chaque fois maintenant avec les résultats du sondage, quelques chiffres sur l’édition en général :
– l’espérance de vie d’un nouveau livre en rayon des librairies est de 3 mois au maximum avant d’être remplacé par les suivants.
– le taux de retour actuel est de 25% d’invendus chez les libraires.
– le tirage moyen en France est tombé à 7630 exemplaires par titre en 2011 contre 10 000 exemplaires en 1990.
– 64 000 nouveaux titres chaque année en France (hors auto-édition).