Peut-on écrire l’histoire de lieux ignorés, dont on ne connaît pas la nature, que l’on ne saurait situer ? Cette question se pose aussi à Versailles, cité tant explorée, si visitée. Là où nous allons est un vaste espace à la périphérie, dans les confi ns forcément obscurs de cette ville château captant tous les rayons de la lumière. Là, les historiens s’y sont déclarés absents. S’il en est un qui s’est s’aventuré en ces contrées lointaines, il n’a laissé de trace qu’anecdotique. A la méconnaissance s’était ainsi ajoutée l’absence. Il fallait la combler. Alors, il a bien fallu s’y mettre. Commencer par quelque chose, un endroit, un bruit, une rumeur, un moindre détail, puis défricher les archives, fouiller les journaux, sonder les habitants pour trouver des êtres, entendre une femme, envisager un homme, rencontrer une enfant dans sa rue, accompagner son échappée rebelle. Alors immanquablement, ces pages renferment un peu d’histoire rappelant le soleil, plein de souvenirs surgis de l’ombre, de la mémoire dans chaque recoin. Il va donc falloir prendre son temps pour capter la lueur de toutes ces âmes près du corps.
Je dois exprimer ma satisfaction pour la qualité de la prestation de Copy-média dans son ensemble avec une mention particulière pour l’infographiste au service pré-presse. Merci à tous pour la rapidité et la compétence.