Né à Joigny dans l’Yonne de parents natifs du Pays de Caux, l’auteur a passé sa petite enfance en Indochine et suivi sa première scolarité au Congo. De retour en France métropolitaine, au début de la dernière guerre, il a résidé au Havre en Seine-Maritime. Enfant pendant le conflit mondial, René Hébert affirme avoir toujours souffert de ne pas avoir pu « aller à l’école »… Sur le plan professionnel, il a débuté « sa carrière » en tant que menuisier, plus particulièrement dans la construction navale. Par la suite, il a consacré son énergie à accompagner des adolescents inadaptés sociaux, voire délinquants, avant de devenir formateur dans un institut de travailleurs sociaux. Titulaire des diplômes professionnels nécessaires pour exercer dans ses différents postes, il a, la quarantaine venue, repris des études universitaires qui l’ont mené jusqu’à l’obtention d’un Doctorat en anthropologie sociale. Ce n’est qu’à l’âge de la retraite qu’il a arrêté ses études, sa santé ne lui permettant pas de se déplacer autant que souhaité. Avec sa compagne, elle-même en retraite, ils se sont tournés vers le bénévolat, militant l’un et l’autre dans deux associations humanitaires qui les ont conduits au Bénin et en Irak leur mission étant de former de futurs éducateurs pour « les enfants de la rue »… En 1977, de retour aux sources familiales, il s’est installé dans un village cauchois dans lequel il a vécu de riches expériences. C’est ce qu’il a voulu narrer avec pudeur, certes, mais avec une réelle truculence. Le lecteur découvrira, peut-être, une histoire d’amour entre un homme et cette communauté cauchoise. Il approchera également l’importance du mélange relations et obligations.
J’ai bien reçu mes colis aujourd’hui. Bien emballés ! Les livres sont imprimés et assemblés parfaitement, du travail propre et sérieux.