« Je n’ai plus de fourchette. Je dîne donc de mes spaghettis, d’abord mangées à la petite cuillère, une épreuve pitoyable digne des plus grands bêtisiers de la télévision, ensuite à la main. C’est pathétique elles glissent comme des anguilles entre mes doigts. Et tandis que je me bats pour les attraper, le vent se lève en poussant ma tente jusqu’à boxer le sommet de mon crâne à chaque bourrasque. C’est n’importe quoi, mon repas tourne au burlesque. Ainsi, le visage tomaté jusqu’aux yeux, forcé sous la pression d’une tente agonisante de me bâfrer au ras du sol, je suis devenu un Mac Gyver de pacotille, un Blake Edwards into the wild »
Par deux fois j’ai fait appel aux services de COPY-MEDIA pour la publication en auto-édition des « Merveilleux contes africains de Mâ Ndulu » répartis en trois tomes distincts. Je puis affirmer ma satisfaction...