Début septembre 1914, les villes et villages situés au sud de la Marne et du Petit Morin et jusqu’à une ligne passant par TIGEAUX – TOUQUIN – PÉCY – JOUY-LE- CHÂTEL –MONTCEAUX-LÈS-PROVINS (la limite de l’avance allemande) vivent un moment décisif de la Première Guerre mondiale. Leurs habitants – du moins ceux qui ont fait le choix de ne pas fuir – voient arriver les troupes ennemies, triomphantes, puis, à partir du 6 septembre, après une occupation de quelques heures à quelques jours, ils assistent, incrédules, à leur retraite précipitée, ordonnée par l’état-major allemand afin d’empêcher la catastrophe qui, à ses yeux, risque de se produire au nord de MEAUX. Il ne reste bientôt, dans cette région de Brie, que des arrière-gardes qui, du 6 au 9 septembre, se replient en combattant pour tenter de ralentir la contre-offensive franco-britannique.
Écrire le livre de ma famille était une chose mais trouver un éditeur en était une autre. Le coût m’effrayait. Un jour, on me parla d’autoédition. Je fis alors des recherches sur internet et découvris ai...