Témoignage de Bernard DENIS‐CALLIER

Je m’appelle Bernard DENIS‐CALLIER, habitant Angers, marié, père de quatre enfants et grand-père de cinq petits-­enfants. J’ai exercé l’activité, prenante et passionnante, d’architecte en exercice libéral pendant trente six années dans ma ville de naissance.

Pour évacuer le stress du travail, je découvre la grande randonnée à cinquante neuf ans en parcourant, une dizaine de jours pendant mes vacances, le GR65. Partant du Puy‐en‐Velay, je suis arrivé, par étapes, jusqu’à la frontière espagnole. En retraite en 2017, je reprends le chemin cette fois de chez moi pour rejoindre Santiago à la pointe de la Galice. Depuis je parcours, chaque année, les principales voies de Compostelle et différents chemins de grande randonnée.
Plus jeune, j’aimais écrire sur mes voyages. Mes nombreux récits, notés autrefois dans des carnets à spirales, sont, depuis ma retraite, dactylographiés et rangés dans la mémoire de mon ordinateur. Leurs diffusions restent familiales.

Je ne voulais pas écrire sur mes parcours de Compostelle, estimant cette expérience trop intime pour être partagée. Les nombreuses publications sur ce sujet, pas toujours captivantes car souvent répétitives et anecdotiques, m’en dissuadaient. Après plus de dix années de parcours, sous l’influence d’un ami qui avait lui­‐même publié un carnet de voyage par l’intermédiaire d’une maison d’édition associative travaillant avec Copy-Média, j’ai rédigé en 2021, chaque soir, des notes journalières sur une marche de 900 kilomètres dans le piémont pyrénéen, entre Arles et Hendaye. Ces notes sont aussi restées confidentielles. En poursuivant ce chemin en 2022 d’ Irun à Santiago, cette fois deux cahiers d’écolier ont été noircis. De retour à mon domicile, j’ai commencé la rédaction d’un récit plus travaillé et mieux construit. Ce texte est l’histoire d’un chemin, celui de ses origines historiques mais aussi du mien. Je l’ai fait lire à plusieurs personnes qui m’ont encouragé à le publier. Maintenant sous la forme d’un livre, il ne m’appartient plus tout à fait. Il vit sa vie dans une aventure commerciale pour moi surprenante : je le vois aujourd’hui exposé dans les rayons de la rentrée littéraire de certaines librairies angevines.

Pour sa conception, j’ai la chance d’avoir un fils, Raphaël, directeur artistique indépendant spécialisé en design graphique, (site web. www.panorama.paris ). Je lui ai donné carte blanche pour la mise en pages de cet ouvrage à condition qu’il utilise mes photos et bien évidemment mon récit. Son travail n’incluait d’ailleurs pas la relecture du texte.

Il s’est mis directement en relation avec monsieur Pierre Picard. Raphaël a conçu le livre avec la Créative Suite. Il a utilisé le logiciel Adobe Indesign dédié à la création professionnelle de mise en page, Illustrator pour les pictogrammes et les symboles et Photoshop pour le traitement des photos.

J’ai beaucoup apprécié les contacts avec « mon » imprimeur, pour sa réactivité, et le respect des délais. Il a répondu en professionnel à toutes mes attentes. J’espère avoir l’occasion de retravailler avec la société Copy-­Média.

Ce travail m’a libéré et décomplexé. Aujourd’hui je me tourne vers la fiction avec l’écriture d’un roman. Cette fois, je m’appuis, non plus sur des souvenirs vécus, mais sur un récit imaginaire. Entre la page blanche de l’architecte et celle de l’écrivain, il y a quelques points communs. Ne parle‐t‐on pas de la construction d’un récit ? Avec beaucoup de plaisir je suis les aventures de mon héros ; lui aussi prend parfois des chemins de traverses inattendus même pour son créateur !