Ma démarche de généalogie familiale voudrait combler une curiosité fondamentale : savoir ce qui accroche, ce qui s’accroche à chacune de nos vies. Elle me confirme cette profondeur de l’appartenance : nous sommes chacun, à notre façon unique, un maillon de la transmission humaine, ce tricotage à travers les générations successives de l’aventure de la vie, relayant les permanences, les ruptures et les transformations… Les bases d’appartenances sont multiples, relèvent d’un passé et d’un présent : il y a celles et ceux qui ont partagé un bout d’enfance dans un village natal, des ami(e)s d’école, de collège ou de lycée, d’université. Il y avait ceux de sa classe de conscription militaire (pour les hommes). Les collègues de tel métier ou travail, les voisins de tel quartier, les « trentenaires, quadragénaires, cinquantenaires, etc. », qui organisent ou organisaient le repas communal annuel. Et chacun peut penser à encore plein d’autres cercles qui tissent l’épaisseur de sa vie. Bien évidemment, le plus souvent, c’est le cercle familial, proche ou élargi, qui fonde l’appartenance essentielle. La généalogie apporte sa petite lumière sur les questions de toujours : d’où je viens ? Où je vais ? […]
Je me félicite d’avoir choisi COPY MEDIA une seconde fois pour ce livre. J’ai pu choisir le grammage du papier, la taille de police, la mise en page, la disposition du texte, le poids du livre, sa couverture, et son...