LES DERNIERS ISLANDAIS – Jean-François DEMAY


Comment ce livre a-t-il été construit ?
« Il s’agit d’un troisième livre écrit sous la forme d’un roman. Il retrace l’histoire d’une fratrie de paysans qui s’engage dans une campagne de pêche en Islande en 1888. Ils vont très vite se retrouver dans une situation proche de l’enfer, confrontés à un capitaine acrimonieux.
C’est aussi une histoire d’enfants. Les deux mousses du bord sont les personnages principaux de ce livre. C’est au travers de leur vécu que le livre est construit. Et puis, il ne faut pas l’oublier, il y a la découverte d’un pays, l’Islande. Un pays, une île, aux paysages et aux mœurs si particulières.

Pourquoi ce troisième livre est-il aussi différent des deux précédents ?
Les deux premiers « Le Cœur de Salade » (2009) et « Avec Vue sur la Mère » (2020) ont été écrits sous la forme de Chroniques. On y découvre ma ville natale, Boulogne sur mer, pendant des périodes allant de 1930 à 1970. Ces deux livres ont d’ailleurs eux beaucoup de succès dans les librairies locales.
Je viens de rééditer « Le Cœur de Salade » pour la troisième fois. Il n’était plus disponible dans les librairies depuis plusieurs mois.
Ce troisième livre est donc différent sur le fond et sur la forme. Le fait de l’avoir écrit comme un roman m’a donné plus de liberté dans l’écriture même si l’histoire part d’un fait divers boulonnais réel.

Vous nous dites qu’il s’agit d’une histoire d’enfants au pluriel, alors que sur ces bateaux qui partaient pour la pêche en Islande, il n’y avait en général qu’un seul mousse ?
Sans vous raconter le livre, dans le début de l’histoire il y a un quiproquo qui fait que deux mousses vont se retrouver embarqués dans la même aventure. Une configuration inhabituelle qui va faire naître entre les deux enfants une amitié, une complicité, sans faille.

Ce livre est aussi une belle découverte de l’Islande ?
Oui, à la lecture du livre, c’est une évidence. A la fin du dix-neuvième siècle, l’île était encore un endroit inconnu du reste du monde. Seuls les Norvégiens et les Suédois y faisaient un peu de commerce. Et puis il y avait les pêcheurs français de Dunkerque, Gravelines, Binic, Paimpol et bien
d’autres ports (plus de 170 bateaux au total…) qui y pratiquaient la pêche à la morue. En relâche dans les fjords l’été, ils y amenaient une activité importante pour les autochtones. En 1888, l’année du livre, une seule goélette était partie de Boulogne pour pratiquer cette pêche. Le titre « Les derniers Islandais » vient bien sûr de là.

Est-ce que ce livre aura une diffusion plus importante ?
Je l’espère… C’est une lecture tous publics. Elle n’est pas réservée qu’aux personnes passionnées par le monde maritime. On y parle d’enfants, d’amour, de fraternité. On y découvre aussi l’Islande –
« l’Île aux glaces ». On y côtoie l’enfer parfois, mais on sourit aussi aux mille péripéties des personnages.
« LES DERNIERS ISLANDAIS » ( ISBN : 978-2-9590662-0-7) Prix : 19€
En vente dans toutes les librairies boulonnaises.

Par correspondance : demayjf@gmail.com ( livraison gratuite dans toute la France )
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