Ce que peut apporter à l’auto-édition un bon graphisme

Visibilité et Lisibilité sont 2 mots-clés que nous apprenons en tant que graphiste…

La couverture : première séduction sur votre livre.

Le premier élément qui incite un lecteur à s’intéresser à un livre, c’est sa couverture. Elle est l’élément qui déclenchera l’intérêt ou non. C’est elle qui donnera envie de plonger dans l’univers proposé et de feuilleter l’ouvrage, d’en apprécier le contenu. Il est donc important voir crucial d’inciter la curiosité via l’extérieur de votre œuvre.

S’improviser graphiste : les risques.

Les auto-éditeurs n’ayant pas les moyens d’investir dans le graphisme et la mise en pages de leur livre voudront réduire le coût de fabrication au maximum. Ils utiliseront alors des modèles déjà prêts, ou des clip-arts proposés par les logiciels de bureautique, prenant le risque d’avoir une couverture totalement impersonnelle ou légère en présentation. Pourtant, tout comme écrire ne s’improvise pas, le graphisme répond lui aussi à des règles, et la réalisation d’une bonne couverture demande du temps et de l’expérience. La résolution d’image, le format d’impression, la prise en compte des traits de coupe, la mise en page, le choix de la typographie, l’équilibre des couleurs, la création d’une ambiance… tous ces paramètres sont importants pour un résultat de qualité. Se lancer sans s’y connaitre, c’est  risquer un rendu reflétant l’amateurisme et ne rendant pas justice à la qualité du texte qu’il doit représenter.

Une charte graphique et ses dérivés.

N’oubliez pas la communication visuelle et son impact. Il existe les dérivés au livre comme le marque-page, la carte postale, le flyer, la manchette… Il est essentiel à la communication de votre livre, surtout pour une collection, de mettre en scène son sens créatif, son sens du rythme et de la mise en forme. Tous ces petits détails fidéliseront vos lecteurs et feront que l’œuvre sera bien perçue et les amèneront à adhérer à votre univers.