148.5 x 210 mm - Brillant

Offset blanc 80 gr

Format :
Couverture : Impression quadrie recto seul
Papier de couvertures : Carte couchée satinée 260 gr
Pelliculage : Brillant
Feuillet : Impression noir et blanc recto verso
Papier : Offset blanc 80 gr
Nombre de pages : 88

la force des gueux

BRUGEL Fabienne - 2010-11-17

Dès l’implantation du théâtre de l’Opprimé en France dans les années 1975, et participant pendant plus de vingt ans auprès d’Augusto Boal du théâtre-action, du théâtre invisible, du théâtre-image, de l’arc-en-ciel des désirs… avant de fonder à leur tour la compagnie théâtrale NAJE (Nous n’Abandonnerons Jamais l’Espoir), les deux animateurs de troupe, comédiens, auteurs, metteurs en scène, ont su préserver et maintenir une telle qualité d’énergie que leur principal mérite aux yeux de tous reste la présence patiente et tenace, rigoureuse et sans cesse croissante, intacte, d’un public qui ne s’en laisse pas conter, soucieux de dépasser résolument les rigidités des systèmes dominants, et s’élever contre ceux-là même qui fabriquent la précarité et l’exclusion.
Chez Fabienne Brugel et Jean-Paul Ramat, la pratique est une incomparable qualité d’écoute, d’attention et de prise en considération des autres, juste ce qu’il faut d’esprit de synthèse pour prendre ses distances avec suffisamment de délicatesse et d’humour, et nous offrir une écriture nerveuse et fluide à la fois, capable de transmettre des paroles plurielles, paroles de gens du peuple, paroles des experts étudiés…Le comité des Services Informatiques de l’enseignement Supérieur et de la Recherche (CSIESR) avec ce nouveau livre blanc, engage un chantier qui concerne tous les acteurs de l’enseignement supérieur. Il propose des outils et des méthodes pour accompagner les évolutions et les innovations impulsées par les changements politiques, institutionnels et techniques…

Témoignage de l'auteur

ABC’ Éditions est né officiellement le 28 octobre 2010 de l’entente d’un père et son fils autour du désir de publier en langue française des textes d’auteurs et de critiques de théâtre contemporains, avec la volonté que ce théâtre puisse participer du débat politique actuel avec des réflexions, même contradictoires, concernant le fonctionnement de nos sociétés, et l’apport des éléments de réponse que chacun croit pouvoir proposer aux questions sociales, économiques et culturelles, éducatives propres à éclairer les prises de décisions comme on le souhaite dans les démocraties qui aspirent au participatif.
La clairvoyante lucidité d’une équipe d’imprimeurs aura particulièrement convenu à notre démarche de lancent de l’opération.
Élodie Dartois nous a entendus. pertinence de ses observations nous a aidé à mieux cerner les limites, notamment budgétaires et techniques, de l’entreprise dans laquelle mon fils et moi nous lancions alors : l’édition numérique est bon marché, elle peut être de qualité sur le plan technique, si l’on tient compte de certains paramètres de mise en page, de qualité de papier, en évitant les caractères gras afin que les pages ne soient traversées par l’encre ; et l’édition numérique est un bon moyen commercial, un compromis honnête, en permettant une marge bénéficiaire capable de financer à terme des projets plus ambitieux comme la parution de beaux livres brochés cousus, illustrés sur papier couché. Et il n’est n’est pas impossible de préparer une perspective électronique par l’i-book grâce à ce premier temps numérique pourvu qu’on conçoive des paramètres évolutifs.
L’expérience de Sophie Genillon, graphiste de l’équipe, a su mettre ces paramètres à l’œuvre, concrètement. Bien entendu, elle a beaucoup de travail par ailleurs, mais avec nous, elle a surtout su se montrer véritablement disponible, à l’écoute, participatrice en fonction d’efficacité à la lecture, ce qui ne gâche rien, bien au contraire, à ses indéniables capacités à répondre rapidement et très directement, sans détour ni réticence, aux demandes de modifications qu’il m’est souvent arrivé de lui suggérer. Si on ne remercie pas assez ce type de collaboration désintéressée, on se doit aussi de le signaler à tous. Elle a rendu une véritable couleur, personnelle, à notre première idée de logo. Ce que deviendra notre histoire, c’est un peu à partir de cette équipe-là que nous le devrons.
Les délais pour le tirage des ouvrages auront  donc été tenus une semaine à l’avance !… Une troupe va ainsi pouvoir créer son spectacle avec son texte prêt à être vendu. L’aventure commence. Samedi 15 janvier 2011, au théâtre de Chelles, toutes les conditions seront désormais réunies pour aller au-devant de notre public de travailleurs sociaux et éducatifs, acteurs politiques et culturels, personnes en situations précaires…