Interview de Myriam Monnier

« Pompier, rêve interdit » c’est l’union de deux passions et l’histoire d’un rêve d’enfant, celui de devenir sapeur-pompier

P1150252rataillerNaissance de ma première passion :
Enfant, je souffrais beaucoup d’une ambiance très pesante à la maison, à cause d’un beau-père tyrannique et violent. Quelquefois je n’en pouvais tellement plus que je voulais en finir avec la vie pour ne plus subir ce qu’une enfant de huit ans n’avait pas à vivre.
Bien sûr, mon quotidien d’enfance difficile ne pouvait être sans conséquences personnelles. J’avais certains jours, du mal à être sage à l’école. Un jour ma maîtresse m’a donné une punition qui a été une révélation pour moi, je devais écrire la suite du petit prince en imaginant qu’il revenait à notre époque moderne. Lorsque je lui ai rendu ma copie, elle a été surprise par mon récit si réel de détails. Cette femme, dont malheureusement j’ai oublié le nom, a en quelques mots d’encouragements, changé ma vie. Elle a su me donner confiance en moi et grâce à elle, mon amour des mots est né. Depuis cette fameuse punition, je n’ai jamais cessé d’écrire, surtout lorsque j’étais triste. Mes petites histoires de cette période difficile de ma vie sont devenues mon remède ‘’anti-douleurs beau-père’’ et dès que j’allais mal je fuyais dans le monde que je m’étais créée sur papier. Sans cette porte de secours, je n’aurais pas pu supporter mes souffrances.
Aujourd’hui j’ai toujours autant de bonheur à prendre ma plume, mais cette fois je le fais pour faire rêver mes lecteurs.

Naissance de ma deuxième passion :
J’avais 10 ans, nous étions en période de Noël. J’étais chez mon père, au sixième étage de son immeuble, lorsque tout d’un coup la voix de mon voisin et ami David a brisé le calme de cette belle journée. Il hurlait « Au feu ! ».  Ma belle-maman est sortie de chez nous pour aller tenter d’éteindre l’incendie qui ravageait l’appartement de nos voisins, mais il était trop tard, les flammes dévoraient déjà entièrement le salon et le couloir qui y menait. Ma belle-maman est revenue dans notre appartement et a appelé les secours. Nous nous sommes retrouvées prisonnières de notre foyer puisque la fumée potentiellement mortelle de l’incendie nous empêchait de sortir nous mettre à l’abri dans la rue. J’ai à ce moment-là ressenti une grande peur ! Les secondes ressemblaient à des minutes et les minutes à des heures. Et enfin les pompiers sont arrivés et nous ont évacués saines et sauves. J’ai ce jour-là été impressionnée par leur calme, leur savoir-faire, leur uniforme et les hommes courageux qu’ils étaient. Moi, je ne voulais que sortir pour fuir et eux ne voulaient qu’entrer pour affronter leur vieil ennemi le feu.
Depuis je me suis beaucoup documentée sur leur profession et n’ai plus écrit que sur leur monde.

J’ai voulu à mon tour devenir pompier, mais sans le soutien de ma famille cela m’a été impossible, je n’avais pas le courage sans faille du héros de mon roman !

De quoi parle votre livre ?
Il vous fait découvrir au travers de la vie de Stéphane, un jeune pompier blessé suite à une explosion dans un entrepôt et qui pense sa dernière heure arrivée, la vie de l’homme qui vit sous le casque qui brille et le monde des camions rouges.
Les lecteurs plongent dans le passé de Stéphane et vivent les rêves, les espoirs, les peines et les joies de  l’adolescent qu’il fut et qui rêvait déjà de devenir pompier au point de contrecarrer les plans d’avenir que son père lui avait tracés. Ce dernier n’a pas accepté le choix de son fils et a tout fait pour l’empêcher de disposer de sa vie librement, y compris employer la violence pour le soumettre.
Tout au long de mes mots vous découvrez le chemin de vie qu’a choisi Stéphane pour devenir pompier. Parfois il a fait des choix qui l’ont éloigné de son but, mais il s’est toujours battu pour le retrouver. Il a fait de belles rencontres et des autres qu’il aurait préféré ne jamais vivre.

Comment est né le roman « POMPIER, rêve interdit » ?
critique dans le magazine Soldat du feu faite par carlo zagliaJ’ai commencé son écriture en 2010, je le faisais vraiment par loisir, parfois pendant plusieurs mois je n’y touchais pas !

Et quand en 2014 je l’ai enfin terminé, je l’ai fait lire à des amis et des membres de ma famille.

Le retour que j’ai reçu de leur expérience de lecture m’a surpris tant il était positif. Tous ont été unanimes «  ce livre ne devait pas rester dans le tiroir de mon bureau », j’ai hésité pendant longtemps avant d’enfin me lancer en avril 2015.

Comment avez-vous réussi à imprimer votre livre ?
Grâce à un magnifique élan de solidarité et de belles rencontres.
Pour faire connaître mon roman j’ai créé une page Facebook qui porte le nom de mon livre, dès le début elle a rencontré un formidable succès. Aujourd’hui elle compte plus de 33 000 membres.

Via cette page j’ai fait la connaissance d’Anthony Montardy qui m’a aidé à faire la maquette de la couverture de mon roman et Florent Lalée, un photographe de talent qui a voulu travailler avec moi pour m’offrir la photo qui illustre mon roman. D’ailleurs nous avons décidé de retravailler ensemble sur la suite de « POMPIER, rêve interdit » … On ne change pas une équipe qui s’entend aussi bien !
Pour réunir les fonds nécessaires à la réalisation de mon rêve d’édition, j’ai créé un projet participatif, qui a eu un grand soutien ! J’ai pu ainsi  boucler mon budget impression.

Quel accueil le lecteur a-t-il réservé à votre livre ?
Les avis que j’ai reçus sont tous allés dans le même sens… mon roman est incroyable de les lectures de Jasmine critique dans la revue ricochetrebondissements.
Il fait sourire le lecteur et même souvent rire, il le fait aussi pleurer… bref il le rend heureux lorsque notre héros, est heureux et triste lorsqu’il est triste.
Un pompier qui avait rit et pleuré devant mon livre, qu’il a lu trois fois pour l’instant, m’a contacté pour me dire que sa femme l’enguirlandait car elle ne comprenait pas qu’il passe autant de temps à lire toujours le même roman, et que là il était en train de la regarder depuis des heures. Assise sur leur canapé, le nez plongé dans mon roman, il avait pour ordre de ne surtout pas la déranger sous peine de se faire envoyer sur les roses ! Il se marrait avec moi car il voyait sa femme passer du rire aux larmes, puis de nouveau aux rires et il l’entendait engueuler le père de Stéphane !
Des mamans m’ont envoyé des photos de leur ado le nez pongé dans mon bouquin, ils avaient complètement abandonné leur portable qui sonnait à côté d’eux, ce qui est un exploit à notre époque connectée en permanence… elles n’en revenaient pas et me remerciaient d’avoir donné à leur enfant le goût de la lecture.
J’ai reçu en pleine nuit un nombre incalculable de messages qui me disait «  je ne peux pas dormir, je dois connaître la suite de la vie de Stéphane avant », des quantité de lecteurs ont passé des nuits blanches pour le finir ou se sont endormis dessus de fatigue !

Des exemples comme ceux-là j’en ai plus d’une centaine !
Beaucoup de personnes se sont reconnues en Stéphane, et certaines ont retrouvé leur rêve perdu et sont actuellement en train de le réaliser !
Mes mots ont redonné espoir à ceux qui en avaient besoin et leur ont rappelé à tous cette maxime qui est aussi la mienne «  vis ta vie, vis tes rêves »
Ce qui est sûr c’est que ‘’Pompier, rêve interdit’’ ne laisse pas insensible ! Mon but premier était d’offrir des émotions à mes lecteurs et j’ai réussi !

Tous n’attendent plus qu’une chose maintenant …  la suite des aventures de notre pompier Stéphane.

Avez-vous un regret concernant votre livre ?
Oui, celui d’avoir manqué de budget pour le faire corriger par une professionnelle, maintenant j’ai remédié à cette imperfection.

Pourquoi avoir choisi Copy-Media comme imprimeur ?
J’ai fait réaliser plusieurs devis d’impression, Copy-media n’était pas le moins cher mais le plus sérieux. Nicolas  a tout de suite été là pour me conseiller et me guider. Il a toujours rapidement répondu à mes demandes ou à mes commandes.
Je lui fais tellement confiance que je n’hésite même pas une seconde à lui confier mon prochain roman.

Aujourd’hui quel est le bilan de votre livre ?
D’abord beaucoup de bonheur pour moi et de magnifiques rencontres.
Depuis le début de cette formidable aventure, j’ai vendu plus de 2 600 exemplaires de « POMPIER, rêve interdit », en plus, grâce à ces ventes j’ai eu l’immense honneur d’aider les orphelins des sapeurs-pompiers, puisque depuis le mois de juillet  2015, je leur offre un euro sur chaque livre vendu.